Kik est sortie en Octobre dernier. Il s’agit d’une application de messagerie instantanée. Avec un début très promettant, il rencontre vite un problème et fait aujourd’hui l’objet d’une plainte déposée par RIM.

Kik, un très bon départ

Cela fait quelques mois que Kik est sur le marché et voilà que près de deux millions d’utilisateurs sont déjà conquis. Son succès se trouve sans doute par sa simplicité, en effet, l’application se télécharge tout simplement et permet des discussions instantanées gratuites entre iPhone, Blackberry et Android. Toutefois, Kik ne permet pas une connexion sur MSN et Twitter. En outre, pour s’inscrire, on ne vous demande que quelques informations essentielles sur vous telles que votre nom et votre email. Par ailleurs, cette application présente quelques ressemblances avec le service chat de Blackberry. Kik n’apporte pas de grande nouveauté en matière de messagerie instantanée, elle sert principalement à envoyer et à recevoir des messages. Concernant son fonctionnement, on reconnaît le statut des messages par des icônes S pour indiquer les messages envoyés, R pour les messages lus et D pour les messages délivrés. Bref, Kik reste une application de messagerie instantanée traditionnelle et pratique.

RIM, un premier obstacle pour Kik

La relation entre RIM (Research in Motion), une firme canadienne et Kik est plutôt tendue depuis le 23 novembre alors que RIM annonçait sa rupture avec Kik. En effet, RIM reproche à Kik d’avoir manqué à ses obligations contractuelles, dont notamment la violation de 3 brevets. La firme a commencé par retirer l’App World de Kik et va même jusqu’à bloquer son système push ne permettant plus ainsi à ses utilisateurs de faire des échanges instantanés. Ce qui explique par ailleurs l’absence de Kik sur BlacBerry App World le 12 novembre dernier. Malgré les efforts de négociation effectués par le fondateur de Kik, Ted Livingston, RIM ne semble pas vouloir revenir sur sa décision. Cette affaire peut en fait être liée de près aux services déjà effectués par Ted Livingston auprès de RIM lorsqu’il était encore étudiant, une information confirmée par l’intéressé même. Malgré ce premier obstacle, celui-ci est plutôt confiant en l’avenir.