Les rapports des différentes organisations professionnelles de l’emailing font constat de deux faits importants sur les activités 2010. D’un, le marché de l’emailing est en hausse, les annonceurs vont au moins maintenir leurs budgets pour 2011. Et de deux, les mesures envers la protection des internautes se sont multipliées et vont se renforcer en 2011.

Vers un emailing de qualité, dans le respect de l’internaute

Au 1er trimestre 2011, le Syndicat National de la Communication Directe ou  SNCD sort le rapport d’activités du secteur emailing de ses membres. D’après ce rapport, le marché de l’emailing en France a progressé de 25% par rapport à 2009, et s’est élevé à 69 millions d’euros. Ce sont près de 12 000 annonceurs qui ont adopté l’emailing dans leur stratégie de communication. Il est indéniable que ce canal s’est imposé comme le moyen par excellence dans la prospection et la fidélisation clientèle. Du côté des internautes, ils sont de plus en plus nombreux à devenir acteurs et surtout cyberacheteurs. Mais en parallèle, ils exigent de plus en plus de pertinence dans les messages, et donc de personnalisation. Encore plus importants, les internautes ont de leur côté les acteurs contre le spamming (FAI, fournisseur webmail,etc.) Les mesures pour leur protection imposent aux professionnels d’adopter de nouvelles méthodes. L’on annonce le déclin de l’envoi d’email de masse, pour des envois plus ciblés et qualifiés.

Les trois fiches déontologiques email marketing du SNCD

Dans ce sens de respect de l’internaute et aussi de l’éthique de la profession, le SNCD publie des fiches déontologiques en email marketing. Ces fiches s’adressent en premier lieu aux professionnels en tant qu’éléments d’auto – régulation du secteur. Mais elles jouent aussi un rôle auprès des autorités publiques et les annonceurs pour instaurer une certaine transparence dans la pratique de l’activité.  Ces fiches évoquent les trois thèmes suivants : Le message, Le consentement (de l’internaute) et L’enrichissement en adresses emails. Chaque fiche est orientée en quatre parties : une définition générale, un cadre légal, l’engagement du SNCD avec la mise en pratique, et enfin les recommandations. Ces trois fiches font, en fait, partie d’une série de 7 fiches déontologiques, les autres faisant références à d’autres moyens de communication directe.